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Messages

Les sociétés d'histoire : nos mémoires collectives

Les sociétés d’histoire sont présentes dans la majorité des régions du Québec. Généralement, elles ont pour mandat de documenter l’histoire du territoire qu’elles couvrent. Pour accomplir leur mission, les sociétés d’histoire réalisent diverses activités afin de collecter de l’information, l’archiver et la diffuser. Dans cet article, vous découvrirez comment sont nées les deux sociétés d’histoire qui couvrent le territoire des Jardins-de-Napierville et leurs principales réalisations à ce jour. Merci aux personnes interviewées dans le cadre de cet article : Madame Anne Pinsonneault, présidente de la Société d’histoire des XI Madame Gisèle Prud’homme, fondatrice et ancienne membre de la Société d’histoire des XI et fondatrice de la Société d’histoire de Saint-Rémi Monsieur René Lapierre, ancien président et membre actif de la Société d’histoire des XI Monsieur Roger Lussier, fondateur et membre actif de la Société d’histoire des XI La Société d’histoire des XI (SHXI
Messages récents

Des livres partout, pour tous

La boîte à livres est une initiative qui gagne grandement en popularité au Québec et ailleurs dans le monde. Le principe est fort simple. Une boîte en libre-service contenant des livres est installée dans un endroit public. Les citoyens sont alors invités à y déposer des livres ainsi qu’à en prendre et ce, tout à fait gratuitement. En 2016, la MRC des Jardins-de-Napierville a fait don d’une boîte à livres à toutes les municipalités de son territoire. Nous vous invitons à contribuer au succès de ce projet en vous appropriant ces boîtes à livres. Vous venez de faire du ménage et vous avez trop de livres? Profitez-en pour remplir la boîte à livres de votre quartier. Attention, certaines boîtes s’adressent aux enfants alors que d’autres sont pour les lecteurs de tous âges. Visitez-la régulièrement afin d’y voir l’offre de livres. Vous serez grandement surpris. Bonne lecture ! Ce projet a été réalisé grâce à une contribution financière provenant de l’entente de développement

La chapelle reposoir de Saint-Jacques-le-Mineur : gros plan sur ce patrimoine unique

Après Gracieuseté de Marc Bouteille Avant Gracieuseté de Jean-Pierre Cayer Au printemps 2017, la chapelle-reposoir, un joyau de l’histoire de Saint-Jacques-le-Mineur a eu droit à une cure de rajeunissement. Il n’en fallait pas plus pour saisir l’occasion de faire connaître ce patrimoine unique. L’histoire En 1884, Mgr Édouard-Charles Fabre de Montréal visite la municipalité de Saint-Jacques-le-Mineur et demande à ce qu’une chapelle-reposoir soit construite pour la procession de la Fête-Dieu, une fête religieuse habituellement célébrée soixante jours après Pâques. Le souhait de Monseigneur Fabre se réalisera en 1889, année où la chapelle-reposoir sera finalement érigée.  La chapelle présente un intérêt patrimonial et historique important puisqu’elle est unique. Elle est la seule chapelle permanente construite expressément pour les célébrations et la procession de la Fête-Dieu, les autres reposoirs, aménagés devant la maison de citoyens, étant p

La culture dès la naissance : chanter fait parler

Écrit par Claudine Caron-Lavigueur, coordonnatrice d'Apprendre en coeur L’enfant apprend à parler grâce à ce qu’il entend. Il est important d’encourager les sons du jeune enfant avec des jouets simples, un hochet, une marionnette, des petits animaux. Dès l’âge de 6 mois, on peut lui présenter des petits livres en tissu pour le toucher, en plastique pour le bain ou en carton avec différentes textures, pour les mettre dans sa bouche. Les enfants aiment les livres et nous devons profiter de chaque moment où l’enfant joue avec un livre, pour attirer son attention sur les images, les couleurs vives et pour nommer ce qu’il pointe. L’enfant est naturellement curieux, un livre, « ça le fait parler ». Il gazouille et s’exprime avec son corps. Il adore les comptines, toutes simples, des jeux de mots. C’est vers 2 ans qu’un tout-petit est capable d’apprendre une petite comptine ou une petite chanson.C’est un plaisir pour l’enfant de jouer avec des sons et des mots. Les enfants aiment c

Culture culinaire

La culture jusque dans votre assiette Nul ne peut nier la popularité grandissante de tout ce qui est relié à la nourriture. Certains chefs sont carrément des vedettes, les émissions de cuisine sont de plus en plus nombreuses et les livres de recettes battent des records de ventes. Bien que l’on ne puisse pas prédire si l’engouement pour la nourriture est uniquement un effet de mode, il est clair que certains plats résistent au passage du temps. Selon un sondage effectué par Le Devoir en 2007, le pâté chinois et le pouding chômeur sont les deux plats qui représentent le plus le Québec. Cela témoigne que la cuisine est surtout reliée à des souvenirs et à notre identité. La nourriture, c’est aussi de la culture et du patrimoine immatériel. «Le patrimoine immatériel compte cinq éléments, soit des savoir-faire, des connaissances, des expressions, des pratiques et des représentations qui sont transmis de génération en génération. Plus concrètement, les éléments du patrimoine immatériel

Les Cercles de Fermières : piliers de la transmission des savoirs traditionnels

Les Cercles de fermières ont célébré leurs 100 ans le 25 février 2015. Ce sont deux agronomes qui sont à l’origine de leur création. À sa naissance, l’organisation avait pour objectif principal de former les agricultrices du Québec sur différentes tâches ménagères. Encore très actifs, les Cercles de fermières comptent plus de 34 000 membres, mais moins de 2 % d’entre elles sont agricultrices. Les Cercles de fermières s’adressent à toutes les femmes de 14 ans et plus qui désirent adhérer à la mission de l’organisation. De nos jours, les objectifs sont de promouvoir les droits de la femme et de la famille, encourager l’implication bénévole, mettre en valeur le patrimoine culturel et artisanal et assurer la transmission des savoirs traditionnels. Parmi ces savoirs, on compte l’art des conserves, la couture, le tissage, la broderie, le tricot, le crochet et le fléché. D’ailleurs, « en 2015, la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et

L'enseignement d'une discipline artistique: entre créativité, technique et passion

L’art s’apprécie, se crée et s’apprend. Pour savoir comment, j’ai interrogé Estelle Côté et Hélène Serres, deux artistes qui enseignent la peinture depuis de nombreuses années. Merci à ces deux artistes d’avoir partagé leur expérience. Estelle Côté, artiste professionnelle, multidisciplinaire professeur et enseignante Estelle Côté est détentrice d’une maîtrise en littérature et est enseignante en français. Parallèlement, elle enseigne aussi la peinture acrylique. Elle s’est formée, notamment auprès de la réputée artiste Noreen Mallory au Centre Saidye Bronfman, maintenant appelé le Centre Segal des Arts de la scène. D’abord persuadée qu’elle est née pour être écrivaine, elle découvre que la peinture est une discipline très proche de l’écriture. Avant tout, son désir est de s’exprimer, de représenter les choses. Alors qu’elle commence à se faire connaître en tant qu’artiste, elle reçoit plusieurs demandes pour donner des cours de peinture et c’est ainsi qu’elle devient pr